Estimé à 50 % du PIB, il est le cheval de bataille continu de tous les gouvernements, qui ne parviennent pas à réduire leur impact, de plus en plus.

L’incertitude juridique et l’arbitraire réglementaire constituent un excellent terreau fertile pour l’activité « informelle », seule issue pour de nombreux opérateurs incapables de faire face aux obstacles bureaucratiques et à l’arbitraire administratif, en particulier les réglementations affectant les permis et autorisations requis pour l’exercice de toute activité, et la pression fiscale, qui traite traditionnellement l’administré comme un contrevenant et est particulièrement virulente en période de cri économique comme celle actuelle.

La méfiance du citoyen se manifeste chaque fois que des mesures sont articulées pour «faire ressortir» «l’argent noir», de sorte qu’en 2016, dernière grande performance à cet égard, sur les 461,72 milliards de DA prévus, seulement 10 % ont été récupérés malgré les avantages fiscaux mis en œuvre.

Sur les 6 milliards de DA en circulation, environ 30 % sont hors du circuitbancaire, fruit de la méfiance des citoyens à l’égard des institutions bancaires et administratives.

Le gouvernement a annoncé, sans préciser, des mesures d’« intégration, d’incitation et de contrôle » pour faire ressortir le secteur «informel».

En définitive, des mesures de contrôle, une intervention gouvernementale d’«assainissement du marché, moralisation de l’acte commercial, révision de cadres législatifs et réglementaires, ….»,sont prévues, les mesures interventionnistes consarôlées dont fuient les opérateurs expulsés vers le «informel».

Source:

LIBERTÉ ALGÉRIE 05/09/2021

https://www.liberte-algerie.com/actualite/linevitable-bataille-364458